La science des plantes médicinales
La mère de la médecine et de la pharmacie
Plantes médicinales du guérisseur, transmises à quelques initiés, de génération en génération donnèrent à ces plantes médicinales leurs renommées, puis des personnes plus érudites et curieuses s’adonnèrent à la recherche d’autres plantes médicinales et en étudièrent les effets, jusqu’aux druides et druidesses en Europe.
La culture druidique était avant tout, une culture de la tradition orale.
Et les druides, comme Diviciacos qui appartenaient à l’élites dirigeantes, et intellectuelles rechignaient à ce que leurs connaissances soient écrites. Pomponuis Meluis nous apprend que les études duraient 20 ans et qu’elles étaient secrètes. Une des meilleures sources sur les plantes médicinales utilisés par les druides, qui est arrivé jusqu’à nous, est constituée par des manuscrits du IVe siècle d’un gallo-romain, Marcellus Empiricus.
Celui-ci né dans le Bordelais, vraisemblablement médecin, pharmacien, herboriste, ambulant, ayant parcouru la Gaule indique de nombreux remèdes utilisés par les Druides, d’autres sources très importantes, celles de Pline l’ancien (l’Histoire Naturelle) et du médecin botaniste Grec Pedanuis Dioscoride
Yarric jean est reconnu en Bretagne, comme un magnétiseur, énergéticien, infirmier, hypnothérapeute Caycédien, sérieux. Installé dans le Morbihan à Lorient depuis plus de 33 ans
Plusieurs fois sélectionné à titre gratuit dans le guide des guérisseurs sérieux du Morbihan (célèbres et reconnus en France) de Jacques Mandorla & Françoise Simpere
Téléphone: 06 61 72 29 50
Les plantes médicinales étaient récoltées avec un certain rituel
Collectés lors du Solstice d’été (culte celte au soleil), Armoise coupée les nuits sans lune, etc… Marcellus Empiricus compte environ 150 plantes utilisées en Gaule. La plus connue aujourd’hui par tous le monde, est le Gui toujours vert, plante parasitant les vieux arbres poiriers, pommiers et plus rarement le chêne rouvre,(cassanos) d’où sa plus grande valeur symbolique de l’immortalité de l’âme, plante sacrée et authentique panacée, dont la récolte faisait l’objet de soins particuliers (druide vêtu de blanc avec une serpe d’or)
De tous temps les guérisseurs (héritiers des druides) se sont servi de plantes pour soulager et souvent guérir les maux de leur compatriotes.
Les herbes sacrées des druides dont les vertus thérapeutiques sont mieux connues aujourd’hui
Certaines plantes médicinales druidiques devinrent après la christianisation
Herbes de la Saint-Jean
Absinthe: Huelen-c’houerw, Herbe sainte, Herbe aux vers, Herbes amère, Herbe de Saintonge (Santonique) déjà citée dans les papyrus égyptien,1500 ans avant Jésus-Christ calme les douleurs d’estomac, les ballonnements, bon vermifuge. En décoction la propriété d’éloigner les insectes (puces) on la connait aussi sous forme de spiritueux ( la fée verte) fortement alcoolisé 70/90 degré. Les grecs consommaient du vin mélangé à de l’absinthe. Était utilisé afin de provoquer les règles et les nausées.
Selon une étude publiée récemment, l’absinthe en poudre posséderait des vertus bénéfiques dans la maladie de Crohn, prise en association avec le traitement médicale ( 2 g de plante pour 150 ml d’eau 2 tasses par jour pendant 4/5 jours)
Usage médicinal traditionnel: Pour soigner les douleurs dans les articulations, absence de règles, podagre, en lavement contre les vers intestinaux.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Stimulant de l’appétit, stomachique, carminatif, vermifuge.( contre les ascarides et le ténia)
(Voir le petit lexique en bas de page)
Aigremoine: Herbe de Saint-Guillaume, Corna, Crimoine, Potentille, Eupatoire des Grecs son nom vient du mot hepa (foie) remède efficace pour les maladie chronique du foie et contre les parasites intestinaux (en infusion lavera les plaies des animaux ) les cosaques se servaient jadis de la décoction d’Aigremoine contre les parasites intestinaux de leur chevaux, l’Aigremoine Eupatoire provoque l’urine et la sueur. En application dans les foulures et les entorses.
Plantéarius dans son livre Simples Médecines, indique cette invocation pour obtenir une guérison:( Cueillir trois racines en ayant grande dévotion à Dieu, espérance en la guérison de la maladie, et en disant trois fois le Pater Noster et trois fois l’Ave Maria)
Usage médicinal traditionnel: Diarrhées, vers intestinaux, maladie du foie.
Propriété aujourd’hui reconnue: Astringent, emménagogue, anti-diabétique, anthelminthique, précieuse pour les maux de gorge, pharyngites chroniques chez les chanteurs, orateurs, les grands fumeurs.
Utilisation externe: En décoction : 100 g de plante pour 1 litre d’eau, à employer en bains de bouche ou en gargarisme fréquents et prolongés 5 /7 fois par jour.
Usage interne: En infusion: 10 à 15 g par litre d’eau de feuilles et sommités fleuries, 10 minutes selon les indications du docteur Françoise Bonne phytothérapeute dans la collection (L’aide nature)
Alchémille: Louzaouen an troch’ , Pied de lion, Manteau des dames, présente dans plantes médicinales utilisées par les alchimistes, Herbe à la coupure (Louzaouen an troc’h’) était utilisé comme un cicatrisant naturel de grande efficacité et pour soigner les maux de bouche, aphtes, gingivites ( Alchémille ou Achillée en hommage au Grec Achille, car celui-ci avait appris auprès du centaure Chinon sage et savant, la manière de l’utiliser pour soigner les coupures )
Usage médicinal traditionnel: Plaies, angines, maladies de la bouche.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Astringent, stomachique, vulnéraire.
Aristoloche : Theximon (en gaulois) une plante toxique, vénéneuse était utilisé avec la plus grande précaution. En usage externe, en décoction pour soigner les eczémas, les ulcères. Pour Dioscoride la theximon était bonne contre les morsures venimeuses de serpents.
En usage interne son jus frais était traditionnellement utilisé pour faciliter et provoquer les accouchements. L’Aristoloche était aussi puissante contre les maléfices et protégeait les enfants malades; la fumée de cette plante brulée sous le lit (les ramènera à la santé car elle chasse toute diablerie et supprime tout tourment et tout mal) L’aristoloche entrait aussi dans les rituels de désenvoutements.
Usage médicinal traditionnel: Pour soigner l’absence de règles, douleurs articulaires, problème de peau.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Vulnéraire, astringente, diurétique.
Armoise : Huélen-wenn, Ponema ou Bicrunum (en gaulois), Herbe de la Saint Jean, Couronne de Saint Jean, la plante magique (magie blanche ou magie noire) un bouquet d’armoise récolté avant l’aube au matin de la Saint Jean sera utilisé comme porte bonheur, protégera la maison et ses habitants contre le mauvais œil. Armoise vient du nom latin Artémis une divinité du panthéon grec qui veillait sur les femmes en souffrance.
D’autres pensent qu’il vient d’Artemisia non de la femme de Mausole roi de Carie 379 avant J.C qui faisait usage de cette plante. Depuis des temps anciens remèdes contre la fatigue, les maux de dos.
Les feuilles misent dans les chaussures soulagent aussi les douleurs des pieds. Une étude récente vient de démontrer que l’ artémisine contenue dans cette plante pouvait détruire rapidement prés de 30 % Des cellules cancéreuses du poumon. Mais en la combinant avec du fer, elle éradiquerait jusqu’à 98 % des cellules cancéreuse! Sans oublier ses incroyables vertus pour lutter contre la malaria et ses symptômes.
Usage connu: Douleurs menstruelles, absence de règles, antiseptique.
Propriété aujourd’hui reconnue: Emménagogues, antispasmodique, aménorrhée.
Arnica : Tabac des Vosges, Quinquina des pauvres, Herbe aux chutes. Son utilisation se perds dans la nuit des temps, déjà dans les traités de médecine Grec. L’inula utilisé essentiellement en usage externe en (teinture) pour les foulures, contusions, hématomes, traumatismes en général.
Dans les temps anciens elle était fumée ou prisée comme le tabac (tabac des montagnes ). Bastik trouva en 1851 une base dans l’arnica (Arnicine) qui fut ensuite extraite par Walz.
Usage médicinal traditionnel: Bosses, les coups, contre les bleus, furoncles, engorgement,
Propriété aujourd’hui reconnue: Résolutif, antispasmodique, analgésique.
Asaret : Baccar,(en Gaulois) Oreille d’homme, Roussin. Utilisé contre les piqures d’insectes et les démangeaisons, les mycoses et les dermatoses.
Usage médicinal traditionnel: Pour aider à guérir les problèmes de peau, et les douleurs dans la tête (migraine).
Propriétés aujourd’hui reconnues: Analgésique, vomitive.
Bardane: Louzouen an tign, Betilolen, (en Gaulois) Glouteron, Herbes aux teigneux, Herbes aux pouilleux, Coupeau, l’application de feuilles écrasées de bardane était recommandée dans le soulagement des rhumatismes, l’arthrite, la goutte, piqures d’insectes et des affections syphilitiques, était utilisée en décoction pour les problèmes de peau ulcères, dartre et (en lotion) pour les cheveux fatigués. En cataplasmes de feuilles fraiches écrasées pour les douleurs articulaires.
Usage médicinal traditionnel: Goutte, eczémas, psoriasis, furoncles, ulcères, piqures d’insectes.
Propriétés aujourd’hui reconnue: Sudorifique, hypoglycémiante, carminatif.
Benoite: Herbe du bon soldat, Ombrage des bois, Herbe bénite. Appelée aussi par Sainte Hildegarde ( Bénédicta). Son odeur rappelle le clou de girofle. Parmi les plantes médicinales la Benoite était utilisée pour les diarrhées légères, les douleurs dentaires, maux de gorge, aphtes, comme avec le clou de girofle.
Usage médicinal traditionnel: Pour soigner les problèmes au niveau de la bouche, et comme antiseptique.
Propriété aujourd’hui reconnue: Fébrifuge, styptique, stomachique.
Bétoine : Bentonik, Blutagois ou Vettonica en gaulois, Tabac des gardes, Belle tête. Cette plante médicinale avait des vertus magiques elle était portée comme une protection pour éloigner le mal; celui d’éloigner les serpents et mises sous un chapeau d’apaiser ou guérir les maux de tête.
Usage médicinal traditionnel: Plaies et blessures, maux de tête.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Astringente, vulnéraire, stomachique.
Bistorte: ( Serpentaine, Langue de bœuf, de veau, Andrelle: Parmi les plantes médicinales anciennes, la Bistorte ou Renouée Bistorte est reconnu pour son efficacité en usage interne en cas de diarrhée, en usage externe pour les blessures hémorragiques.
Usage médicinal traditionnel: Diarrhée, Aphtes, gingivites.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Astringent, anti-inflammatoire.
Bruyère : Callune, Beruée, Bucane. Bruyère nom donné par les gaulois, vient du grec Erica était utilisé pour soulager les rhumatismes, les engelures. En usage interne pour nettoyer l’organisme et comme teinture pour les vêtements de couleur brune.
Usage médicinal traditionnel: Goutte, cystite, douleurs des articulations.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Diurétique, antiseptique urinaire, cholagogue.
Calamente: Calamenthe, Mentasone (en gaulois ) Baume sauvage: Parmi les plantes médicinales, celle -ci est proche de la menthe dont les vertus médicinales sont connues depuis l’antiquité était utilisée pour apaiser les douleurs d’estomac.
Usage médicinal traditionnel: Digestive, maux de tête, bourdonnements d’oreilles.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Eupeptique, antispasmodique, carminatif, sédative.
Camomille: Ovalidia, Obaloida (en Gaulois) il existe plusieurs espèces, la camomille romaine est la plus forte, on s’en servait contre les énervement, les crampes, la colique, cette plante médicinale est cultivée principalement à Chemillé capitale française de la plante médicinale. Un excellent fébrifuge pour combattre rhumes et grippes.
Usage médicinal traditionnel: agitation, troubles du sommeil, rhumatismes, démangeaisons.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Stomachique, antispasmodique, fébrifuge, sédatif nerveux.
Centaurée Jacée: fais partie des plantes médicinales du guérisseur Herbe à la fièvre, Herbes au centaure, Herbes aux mille écus, Centaurée pourquoi ? Parce qu’on dit qu’elle a été découverte, du moins c’est la légende qui l’affirme ! par le centaure Chiron (Mythologie Grecque) qui l’aurait employée pour tenter de se soigner d’une blessure par flèche au pieds, causée accidentellement par Hercule.
Usage médicinal traditionnel: Eczémas, cicatrisante, antiseptique, chute des cheveux, et les poux.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Diurétique.
Chiendent : Laitue de chien, Froment blé rampant, Blé des fourmis en tisane, Tranuge ,il diminue la sécheresse de la langue et fait uriner abondamment. Le nom du chiendent vient des chiens, car ils mangent les jeunes feuilles de Chiendent pour se faire vomir et ainsi se purger.
Usage médicinal traditionnel: Calculs rénaux, cystites.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Diurétique, anthelminthique, dépuratif.
Chélidoine : Thona, Glaucio, Herbes aux verrues, Herbe d’hirondelles, Louzouen an daoulagad, bien connu par les druides pour guérir les maux des yeux, d’où son nom commun de Grande claire, une croyance populaire affirme que les hirondelles guérissent leurs oisillons aveugles avec cette plante médicinale. Badigeonner avec le jus frais jaunâtre, 3/4 fois par jour sur les verrues et les cors. Classée en phytothérapie tableau C (dangereuse) Cette plante médicinale nécessite une grande connaissance pour son utilisation interne.
Usage médicinal traditionnel: Maladies des yeux, verrues, cors aux pied, durillons, troubles digestifs.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Cholagogue.
Consoude : Alus, Herbe du Cardinal son nom signifie ( je consolide ) plante médicinale connue depuis l’antiquité pour aider à la cicatrisation des plaies, les ulcères, toxique du foie en usage interne.
Usage médicinal traditionnel: Cicatrisante, pour calmer les hémorroïdes, la toux.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Cicatrisante, béchique vulnéraire, béchique.
Coquelicot : Calocatanos, ou Pavot rouge de Dioscoride, Chaudière du diable, très ancienne plantes médicinales, on trouve des traces de sa présence dans des tombes égyptiennes.
Usage médicinal traditionnel: Pour le sommeil et pour la toux.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Hypnotique léger, béchique, sudorifique.
Ellébore blanc : Lagomon, Laginon, Vératre, Vavaire , Anexta, plante médicinale venant des hautes montagnes suisse, les hippiatres ceux qui soignaient les chevaux au moyen âge, ils utilisaient l’ellébore pour entretenir les sétons et guérir le farcin ( inflammation des ganglions lymphatiques ) des chevaux c’est une maladie contagieuse.
Usage médicinal traditionnel: Hypertension, gouttes, artériosclérose, vermifuge pour les animaux.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Hypotenseur, antispasmodique, vasodilatateur hypotenseur.
Erysimum : Vela, Herbes aux chantres, Moutarde des haies, Julienne jaune, pouvant remplacer le cresson en doublant la dose comme antiscorbutique, connu également par les grands orateurs comme Racine, Boileau contre les enrouements, les altérations de la voix.
Usage médicinal traditionnel: Difficultés respiratoires, enrouements.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Tonique, anti-inflammatoire, expectorante.
Gui : Huel-bar (Branche haute ),Vert de pommier, Blondeau: Il était récolté par les druides habillés de blanc, avec une serpe d’or en main, sur les chênes, le Gui toujours vert, plante médicinale à grandes propriétés curatives, parasite sacré guérisseur, poussant sur les vieux pommiers, poiriers et plus rarement sur les vieux chênes-rouvres l’arbre royal de la foret gauloise, symbole de l’immortalité de l’âme.
Plantes magique et sacrée. ( Roland Soyer)
La Tradition populaire honore encore cette symbolique coutume Celtique au jour de l’An pour apporter de la vie et de la chance. (Le baiser sous le gui )
Usage médicinal traditionnel: Hypertension, gouttes, artériosclérose.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Hypotenseur, antispasmodique, vasodilatateur hypotenseur.
Fenouil sauvage : Sistreamor, Anis sauvage, Queue de pourceau. Plante médicinale utilisée pour donner de l’appétit et faire uriner, lutter contre l’urémie (goutte), en lavement en cas d’inflammation des paupières et des yeux, l’eau oculaire du Dr. Romershausen contenait beaucoup de fenouil. C’est une plante médicinale à utiliser avec savoir; car à haute dose elle entraine convulsion et grande fatigue.
Usage médicinal traditionnel: Digestion difficile, coliques des enfants, activer la sécrétion de lait chez les femmes qui nourrissent elles même leur bébé.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Carminatif, diurétique, emménagogue.
Fougère : Raden, Ratis, Porte-aigle, Faliére. Dès la plus haute antiquité on connaissait les propriétés de la fougère et en particulier son action vermifuge contre les vers intestinaux comme le ver solitaire, servait aussi pour faire des coussins pour les enfants, ce qui était plus hygiénique que la plume.
Usage médicinal traditionnel: Contre les vers, et les parasites intestinaux.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Diurétique, dépurative.
Genévrier : Iupicellum, Thériaque des paysans, les fruits du genévrier restent verts pendants 2 ans, puis murissent. Des plantes médicinales ont disaient que le genévrier faisaient des miracles. Ses branches clouées sur les portes des maisons éloignaient les serpents, c’est baies brulées dans les rues pour combattre les épidémies de choléra et de peste.
Usage médicinal traditionnel: Fièvre, goutte, rhumatisme, maux d’estomac, brulé dans la chambre des malades pour l’assainir.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Diurétique, stomachique, sudorifique.
Germandrée: Erimon, Petit chêne, Chasse fièvre, Chenette, calendrier. La germandrée plus connu sous le nom de (petit chêne) sert également dans la composition de liqueurs et de boissons alcoolisées, comme la célèbre Chartreuse Verte
Usage médicinal traditionnel: Pour lutter contre la toux, et fortifiante.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Digestive, fébrifuge, tonique.
Hièble: Odocos, Herbe à l’aveugle, Herbe à punaises, Petit sureau, Sambucus Ebolus. Les fleurs ont une odeur un peu vineuse amère. Les baies du hièble sont toxiques.
Usage médicinal traditionnel: Pour calmer la toux, contre les entorses, et la constipation.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Diurétique, prurit vulvaire, purgative.
Jusquiame: l’élite des plantes de sorcières, Belenumtia, Fèves à cochons, Herbe des morts, dans la catégorie des plantes médicinales très anciennes. Pedanius Diascoride, dans son herbier connu sous le nom de Materia Medica (plantes médicinales) il lui consacre un chapitre entier, cela laisse entendre qu’il avait un grand intérêt pour les vertus de la jusquiame. Elle est la plante magique de Jupiter, c’est pour cela qu’elle inculque sagesse, prospérité et perspicacité, cependant pour obtenir ces effets bénéfiques elle doit agir le jeudi.
Usage médicinal traditionnel: Contre les douleurs, insomnie.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Antalgique, antinévralgique, antispasmodique.
Lierre Terrestre : Suibites, Gléchome, Courroie de saint jean, Couronnes de terre, Herbes à cors. Le lierre est l’une des plantes de la Saint-Jean en référence à la période de récolte. Le lierre était renommé pour le traitement des maladies de la poitrine.
Usage médicinal traditionnel: Soigner la toux, faciliter la respiration, contre les parasites intestinaux.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Béchique, tonique, galactogène, diurétique, ténifuge.
Livèche: Persil des montagnes, Herbe à Maggi, Ache des montagnes: Elle fait partie des plantes médicinales utilisées en usage interne, infusion de racines, feuilles, et semences contre le manque d’appétit, les digestions difficiles, les gaz intestinaux et la faiblesse intestinale. En usage externe racines en décoction pour les mycoses.
Usage médicinal traditionnel: Vertus tonifiante et fortifiante, douleurs rhumatismales.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Diurétique, détoxifiante, digestive
Mélisse: Merisimorion, Piment des ruches, Herbe de citron. Les branches enfermées dans les armoires éloignent les parasites et parfument le linge. L’eau de mélisse des Carmes ou eau des Carmes à de grands bienfaits pour la santé, elle est utilisé depuis 1611 pour ses vertus calmantes.
Usage médicinal traditionnel: Maux de tête, digestion difficile, fortifie les nerfs, excite la gaité, là bonne humeur.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Digestive, sédative.
Menthe Pouliot : Albolon, Menthe de Hongrie, Menthe Anglaise, Herbe de Saint -Laurent. Cultivée depuis l’antiquité pour ses divers bienfaits médicinaux ( lutter contre les ulcères, la lèpre, la gale). La menthe pour conserver toutes ses propriétés curatives, doit être changée de terrain de plantation tous les trois ans et être récoltée au moment ou la floraison apparait. Le menthol, huiles essentielles de menthe poivrée est un antiseptique très puissant. Le avez-vous la Menthe empêche le lait de cailler et que le lait de la vache qui a brouté de la menthe n’est plus bon pour la fabrication du fromage.
Usage médicinal traditionnel: Maux de tête, fièvre, douleurs rhumatismales.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Stimulant, stomachique, antiseptique, carminatif.
Morelle : Scobilo, Crève chien, Herbe aux magiciens, Raisin de loup. A déconseiller pour son usage interne en raison de sa toxicité. Cette plante médicinale, est présente dans les plantes médicinales du guérisseur car la tomate du diable entrait dans la préparation de l’onguent du peuplier qui avait des propriétés analgésiques en particulier sur les rhumatismes.
Usage médicinal traditionnel: Problèmes de peau, douleurs.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Analgésique, sédative, narcotique, antispasmodique.
Nénuphar : Baditis, Loa Dour, Herbes aux moines, Lis des étangs. Connu depuis l’antiquité, parmi les plantes médicinales celle-ci était recommandé pour calmer les élans sexuels des messieurs et des dames dotées d ‘un tempérament excessif (Comme les plantes médicinales suivantes: l’aigremoine et le saule blanc )
Usage médicinal traditionnel: Insomnie, diarrhées, anxiété.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Antiseptique, astringente, antispasmodique, anaphrodisiaque.
Pieds de chat : Gelanosen, Herbe blanche, Œil de chien, Patte de chat. Elle fait partie des plantes médicinales ayant des influences positives sur les problèmes pulmonaires et du foie comme le Coquelicot, le Tussilage, la Molène et la Grande mauve.
Usage médicinal traditionnel: Sucre dans le sang, problèmes de foie, gènes respiratoires.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Vulnéraire, cholagogue, émolliente.
Plantain : Est présent les plantes médicinales du guérisseur dans Tarbotabation, Herbe à 5 cotes, Langue d’agneau. Connue depuis l’antiquité pour ses actions bienfaisantes pas seulement réservés aux oiseaux, son suc était employé en médecine rurale pour lutter contre la fièvre, la diarrhée et son action anti-inflammatoire pour les paupières. Pline l’ancien le prescrivait pour traiter nombres de problèmes de santé.
Usage médicinal traditionnel: Fatigue, asthme, angines, sa décoction en compresse sur les brulures, abcès, les ulcères variqueux.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Tonique général, diurétique, astringente, dépuratif.
Quintefeuille :plantes médicinales du guérisseur, Pempedoula, Herbes à cinq feuilles, Pied court, Patte de pigeon, Mains-de-mars, Pipeau. Son utilisation remonte a des temps très anciens. Dioscoride la recommande pour les maladies articulaires, douleurs de ventre et des dents.
Usage médicinal traditionnel: Diarrhée, fièvre et les blessures.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Digestive, fébrifuge, dépurative.
Serpolet : Figure dans les plantes médicinales du guérisseur , Gilaros,(en gaulois),Thym sauvage, Thym bâtard. Les bains préparés avec du serpolet étaient conseillers à toutes les personnes affaiblies, et souffrant de rhumatismes. Les gladiateurs prenaient des bains de serpolet, mélangé avec d’autres plantes médicinales secrètes pour se donner de la vigueur au combats. Dioscoride disait que cette plante avait le pouvoir d’éloigner les bêtes venimeuses.
Usage médicinal traditionnel: Rhume, toux, aphtes.
Propriétés aujourd’hui reconnues: Tonique, diurétique, antispasmodique.
Tussilage : Calliomarcus, Herbes aux pattes, Taconnet, Pas d’âne. Son nom vient du latin tussis (toux) et de agere (chasser) Parmi les plantes médicinales du guérisseur celle-ci était recommandée depuis la plus haute antiquité pour soigner la toux, en usage externe contre les abcès et kystes les feuilles sèches du tussilage peuvent être recommandées comme succédané du tabac aux fumeurs en manque.
Usage médicinal traditionnel: Rhume, toux, asthme, bronchite, trachéites;
Propriétés aujourd’hui reconnues: Tonique, antispasmodique, expectorante, béchique.
Petit lexique des vertus thérapeutique des plantes médicinales:
Anthelminthique / Vermifuge : favorise l’expulsion des vers intestinaux de l’intestin.
Antipyrétique / Fébrifuge : Remède contre la fièvre.
Antispasmodique : Calme les contractions involontaires des muscles et organes.
Antisudorifique : Elles diminuent les secrétions excessives de sueur comme la Sauge.( plante qui sauve )
Apéritive : Donne de l’appétit
Astringent : Resserre les tissus calme les secrétions
Béchique : Qui calme la toux
Cholagogue : Favorise l’évacuation de la bile
Carminatif : Favorise l’expulsion des gaz intestinaux comme la Badiane, le Fenouil, l’Angélique.
Dépuratif : Détoxique l’organisme, purifie le sang comme les plantes médicinales suivantes: Bardane, Salsepareille, Fumeterre.
Diurétique: Active l’élimination de l’urine
Hypoglycémiant: Baisse le taux de sucre dans le sang
Résolutif : Soulage les inflammations
Sternutatoires : Provoque l’éternuement; appliquée en poudre sur la muqueuse nasale: Plantes médicinales. Asaret, Bétoine, Thym
Styptique: Empêche le sang de couler
Sudorifique : Augmente la sécrétion de la sueur
Ténifuge : Pour l’expulsion des vers intestinaux
Vulnéraire: Cicatrice les plaies
Les renseignements que vous découvrirez sur cette page de mon site ne sont qu’une source d’informations sur l’usage que faisait les druides sur les plantes médicinales, et que d’aucune manière une personne ne doit chercher à se soigner elle-même en se fondant sur les écrits de cette page.
Jean Yarric infirmier magnétiseur guérisseur Mesmérien psychofluidiste à Lorient Morbihan 56 Bretagne